Concept:

L’ «entrisme» historique désigne la pratique trotskiste consistant pour une organisation à introduire dans une autre certains de ses militants afin d’en modifier l’orientation et la ligne d’action.
ENTRISME assume et raille ses ambitions d’un même mouvement en affichant publiquement sa volonté d’infiltrer l’ensemble du spectre culturel.

Propos:

«Sans queue ni tête, et pourtant, aussi cohérent que l’index d’un bestiaire.»

ENTRISME est un magazine culturel contemporain et transversal, abordant pêle-mêle les domaines de la musique, de la littérature, de la mode, de la culture geek, du clubbing, du cinéma et de l’architecture. Mais l’enjeu est ici d’affirmer un ton différent, décalé, en rupture avec les formes consensuelles ou démagogiques en vigueur. Les productions revendiquent leur excessivité, leur subjectivité, leur caractère gonzo ou générationnel, ou encore leur aspect purement littéraire.
ENTRISME traite de tout sans se prétendre généraliste.
ENTRISME préfère les nerds aux érudits et n’a aucune leçon à donner.
ENTRISME est à la fois voyeur et exhibitionniste.
Actuel, ENTRISME refuse toute nostalgie.
Sublimons notre époque, romantisons, construisons dès à présent notre postérité.

Dispositif:

ENTRISME Magazine prétend traiter l’information différemment aussi bien dans le fond que dans la forme. Chaque numéro est ainsi envisagé comme une pièce unique.
La structure du magazine évolue au gré de la sensibilité des rédacteurs. Il n’existe pas un quota de pages attribué de manière fixe à chaque rubrique. La volonté est d’ailleurs de repenser au maximum la notion même de catégorie et de privilégier une approche intersectionnelle des sujets. La sobriété de la forme constitue l’unique contrainte. En effet, ENTRISME a fait le choix d’un format standard et d’une mise en page exagérément brute ne nécessitant que des polices libres de droit, principalement Times New Roman, honnie des graphistes pour sa banalité. L’enjeu, assumer élégamment le «Do It Yourself» et affirmer avec ironie que le magazine n’est en aucun cas la chasse gardée des soi-disant spécialistes ou techniciens.

Cible:

ENTRISME s’adresse aux jeunes urbains, hipsters, early adopters et intellectuels, ainsi qu’à tous ceux qui se fantasment comme tels

Web :

Parallèlement à l’édition papier, chaque numéro est téléchargeable librement sur le site www.entrisme.com, sous la forme d’un fichier PDF dont la mise en page reste identique.
Un blog est régulièrement mis à jour, comprenant collaborations inédites, reportages photos, agenda culturel et réactions à chaud. L’espace est avant tout pensé comme un laboratoire participatif permettant de visibiliser instantanément la nébuleuse ENTRISME.
ENTRISME tient en outre à figurer sur les réseaux affinitaires Myspace et Facebook, aussi bien pour accroître sa visibilité que pour faciliter les interactions avec les lecteurs et augmenter sa réactivité face à l’actualité.

Soirées et partenariats :

Depuis le printemps 2009 ENTRISME s’investit fréquemment dans l’événementiel, en tant que partenaire de soirées préexistantes (Flash Cocotte, Scandale!, Make Some Noize...) ou de festivals (Eurockéennes de Belfort, Woodstower, Mon Inouïe Symphonie...). ENTRISME a également collaboré en 2009 à la conception du site et du programme du festival de cinéma expérimental Hors Pistes au Centre Pompidou.
Depuis ses débuts, ENTRISME organise régulièrement des concerts «sauvages» dans des lieux inadaptés et tente de reconfigurer le rapport artiste/public : le groupe américain The Death Set a ainsi joué dans une cave, Team Robespierre dans un loft, Maths Class dans un entrepôt...