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HORS PISTES

 

 

Hors Pistes a pour ambition de fédérer certains territoires du cinéma d’aujourd’hui, particulièrement leurs marges et leurs confins.
Hors Pistes choisit des films qui rencontrent de façon décalée le fantôme de la fiction et se confrontent aux réalités du présent.
Plus de quarante artistes audacieux s’apprêtent ainsi à marquer de leurs empreintes cette 4ème édition en offrant des regards décalés sur le monde contemporain.
Autant d’images transformistes que réunit Hors Pistes.
Pour son catalogue et son site internet, Hors Pistes collabore avec un magazine qui participe à l’agencement, à la rédaction et au graphisme du document.
Cette année, ENTRISME se prête au jeu. Trimestriel sur l’actualité artistique ENTRISME aborde pêle-mêle les domaines de la musique, la littérature, la mode, la culture geek et la night life, le cinéma et l’architecture. Mais l’enjeu est ici d’affirmer un ton différent, en rupture avec les formes consensuelles.

 

   
 

 

WEEK-END 3 - 10/11/12 AVRIL

   
 

 

 

« "Monde de merde", c’est sur ce postulat que se termine Hors Pistes, avec une parodie potache de Citizen Kane, La Classe américaine, de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette. À l’origine commande de la Warner, désireuse d’humour à la française, le film sera finalement censuré.

"Aime-moi tendre, aime-moi vrai", voici le leitmotiv du détournement, pratique de cinéphile geek, sous-culture Do It Yourself de re-création bas de plafond à partir des classiques hollywoodiens. Devenu film culte de seconde zone, uniquement disponible en VHS, La Classe américaine est à nouveau accessible grâce au peer to peer. Réalisés dans des chambres de pavillon Phoenix, ces films relèvent d’un repli hyper référencé sur une communauté paradoxalement ouverte sur le monde par le biais du Net. Le détournement comme pratique culturelle, générationnelle et identitaire de ré-appropriation. Ces post-teenagers ont repris à leur tour les outils dominants en en modifiant le discours. Hors Pistes. Quand le cinéma passe sur le Net, les icônes deviennent des tableaux kitsch. »

 

 

VENDREDI 10 AVRIL à 20h30

   
 

 

 

LA DÉRIVE de Philippe Terrier-Hermann
France / 2009 / vidéo / coul. / 60’

« Philippe Terrier-Hermann est un artiste, Prix de Rome, il est photographe,il fait aussi des films. Il parle des bourgeois. Cette fois-ci il montre deux étudiants désoeuvrés en canoë qui fricotent avec deux zonards en radeau.

Inspiré tant par la peinture symboliste que par Georges Bataille, il aborde l’infime frontière entre le héros et le raté, cette difficulté à identifier nos propres référents. Les deux bateliers sont-ils des messies ou bien de pauvres hères? La descente du fleuve tient-elle de la descente aux enfers ou du voyage initiatique?
Feu de camp et guitare sèche, le chanteur du groupe Aaron se porte comme un charme dans ce sitcom contemplatif sur le capitalisme. »

 

 

SAMEDI 11 AVRIL

   
 

 

 

BISSERA d’Invernomuto & Moira Ricci
Italie / 2007 / vidéo / coul. / 29’ 14h00

L’histoire d’une famille vue à travers les yeux d’une petite fille,qui découvre le passé au gré de diverses rencontres. Un passé fait de magie et de contes populaires qui, de citrouille en carrosse, transforme ce home-movie documentaire en fable expérimentale.

 

 

 

OPTICAL VACUUM de Dariusz Kowalski
Autriche / 2008 / vidéo / noir & blanc et coul. / 55’ 15h00

Extraites du web, produites par des caméras de Surveillance à travers le monde entier, montées en séquences polymorphiques,les images du film font écho au journal de travail du peintre Stephen Mathewson, lu en off. Dehors, partout, l’intimité s’amenuise. Dedans, le chaos.

 

 

 

INSTANTANE de Béatrice Plumet
France / 2008 / vidéo / coul. / 20’ 16h30

Entre les tentures épaisses d’un salon bourgeois, une fantasque scène de chasse statique et plastique.

 

 

 

COLLISION : « Repenser l’action culturelle » 17h30, petite salle
Organisée par l’Agence du court métrage.

Fin 2007, la prévision d’une baisse du soutien de l’État amenait de nombreuses structures d’action culturelle cinématographique à se constituer en collectif. Un manifeste,de multiples interventions publiques, des états généraux attestent de la montée en puissance d’un mouvement politique dont les acteurs placent la dimension artistique au coeur de leurs pratiques. Une programmation de films et des échanges interrogeront la place de la création et des artistes dans l’action culturelle, l’accompagnement de leurs oeuvres et des publics.

 

 

 

SÉANCE SPÉCIALE : 20h00, cinéma 2
LA CLASSE AMÉRICAINE de Michel Hazanavicius & Dominique Mézerette
France / 1993 / vidéo / coul. / 72’

En présence des réalisateurs et de Jacky Goldberg, journaliste aux Inrockuptibles.

 

 

DIMANCHE 12 AVRIL

   
 

 

 

RUNNING SUSHI de Mara Mattuschka & Chris Haring
Autriche / 2008 / vidéo / coul. / 30’ 14h00

Un couple dîne dans un restaurant de sushis, quand une dispute éclate entre eux, quelque part dans un univers fantasmé, à peine au-delà de leurs désirs, là où les couleurs sont plus vives, les cris plus aigus et les situations plus extrêmes. Chaque plat qui défile sur le tapis roulant devient prétexte à une joute de verbes et de gestes, chorégraphiée et servie sur un plateau, de jeu vidéo.

 

 

 

NADA A VER de Florence Bresson & Élisabeth Gonçalves
France / 2008 / vidéo / coul. / 50’ 15h00

À travers les récits intimes, les gestes et les attitudes des gardiens et des détenus d’une prison brésilienne, se raconte une histoire commune, celle d’un univers carcéral oppressant et d’une réalité sociale violente. Alors que les rôles paraissent définitivement distribués, chacun ne donnant à voir que ce que la société attend de lui, des brèches mélodramatiques s’ouvrent pourtant dans le récit documentaire.

 

 

 

ALISSA 1969 SERIMAN d’Agnès de Cayeux
France / 2008 / vidéo / coul. / 32’ 16h30

Alissa est une jeune femme interprétée par l’actrice Nicole Hiss dans le premier film de Marguerite Duras, écrit et réalisé en 1969, Détruire, dit-elle. Alissa est immortelle, réelle pour toujours dans le monde de Second Life. Sous un nom d’emprunt, elle reconstruit son histoire, fragment par fragment. Nous sommes en 2066. Ce serait le scénario d’un film qui n’existe pas.

 

 

 

A NECESSARY MUSIC de Beatrice Gibson
États-Unis / 2008 / vidéo / coul. / 20’ 19h30

Comme l’île Roosevelt, petit ruban de terre lové entre Manhattan et le Queens, le film coule entre deux récits : celui de ses habitants et la partition de Robert Ashley, une des voix les plus distinguées de la musique contemporaine. Film de sciencefiction conçu à l’oreille, A Necessary Music explore l’imaginaire collectif d’une île au paysage utopique.

 

 

 

CROISEMENT : 17h30, petite salle

Jeu de questions, où chacun des cinéastes est invité à en interroger un autre dont il a vu le film, provoquant ainsi échanges et réactions en chaîne. Dialoguent ainsi ce jour S.Bertuzzi, S. Trabucchi et M. Ricci, B. Plumet, M. Mattuschka, F. Bresson et É. Gonçalves,A. de Cayeux.
La rencontre est animée par Émeric de Lastens, enseignant et historien du cinéma.

 

 

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